Unboxing et premier test de la Sidewinder X1 Artillery 3D

Artillery 3D est une nouvelle marque d’imprimante 3D fabriquée en chine, donc très peu connue aujourd’hui. Ils ont récemment sorti une de leur première imprimante 3D la Sidewinder X1, qu’ils m’ont proposé de tester.

Sur le papier cette imprimante 3D est très prometteuse, elle est quasiment pré-assemblée en 2 parties, vendue autour de 450€, elle fait fortement penser à la Creality CR10s PRO, mais relativement moins cher, un bon compromis ?

La fiche technique complète disponible sur la page de vente de la SideWinder X1Voici les caractéristiques de la Sidewinder X1 :– Taille d’impression 300x300x400mm– Extrudeur type titan– Double moteur axe-Z avoir courroie de synchronisation– Détecteur de fin de filament– Ecran tactile couleur– Carte mère MKS gen L + drivers « maison » très silencieux– Lecteur de carte micro SD + port clé USB– Alimentation 500w 24V– Plateau en verre (collé)– Buse volcano laiton 0.4mm– Endstops inductifs

– Reprise d’impression en cas de coupure

Plusieurs points positifs à première vue, comme l’extrudeur titan plus performant qu’un extruder bowden classique, l’alimentation puissante pour un chauffage rapide du lit, ou encore les drivers qui permettent de réduire le bruit des moteurs.

Passons au déballage de la bête !

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On retrouve 2 parties principales, la base avec toute la partie alimentation, électronique et plateau chauffant intégrés, et la structure de l’axe Z avec la tête d’impression déjà assemblée.

Quelques pièces de rechanges sont également fournies (notamment des galets de roulement, ce qui est assez rare), et quelques vis.

Egalement fourni un support de bobine qui se se fixe directement sur la structure en haut de l’imprimante, avec le détecteur de fin de filament intégré.

Premier constat, la structure a l’air robuste et de qualité, l’assemblage est vraiment très simplifié avec juste 4 vis à mettre, toute la partie connectique est également simplifiée, avec 2 nappes qui intègre tout la connexion des moteurs , des différents capteurs et également la tête d’impression.

La notice d’assemblage n’est pas très détaillée, mais dans l’ensemble cette machine est assez simple à assembler, comptez environ 30min.

La machine est maintenant assemblée, on peut l’allumer !

L’écran tactile et l’interface sont agréables à utiliser, c’est fluide et assez intuitif, on trouve sur la clé USB fourni un fichier gcode d’exemple, un cube. D’ailleurs je trouve très intéressant d’avoir les 2 possibilités, soit utiliser une carte micro SD, ou soit une clé USB.

Avant de démarrer la première impression, il sera nécessaire de régler le niveau du plateau, pas d’autoleveling intégré sur cette imprimante, ce qui est dommage, cependant un assistant logiciel vous permettra de déplacer automatiquement la tête aux 4 coins ainsi qu’au centre, reste ensuite à régler la hauteur pour chaque point à l’aide d’une feuille.

Cette Sidewinder X1 est équipée d’un plateau en verre collé, le verre est bien lisse (il ne s’agit pas d’une surface type ultrabase), après le réglage du plateau j’ai pu constater que celui-ci était bien droit. Il sera préférable d’utiliser de la colle ou laque sur ce type de plaque pour améliorer l’adhérence.

Le plateau est maintenant réglé, au passage ayant fait un pré-chauffage avant de le régler, j’ai tout de suite pu remarquer que la chauffe était très rapide, pour 200°C pour la buse et 60°C le plateau, cela a du prendre à peine 1min, le plateau est également isolé en dessous, un vrai point positif pour cette machine !

Premier test d’impression, je tente de lancer le fichier de test « cube.gcode », cependant il me pré-chauffe le plateau à 80°C et la buse à 230°C, beaucoup trop chaud pour le PLA que je veux utiliser. J’opte donc pour une impression d’un benchy que je vais vois même charger.

Sur la clé USB, ils fournissent un profil pour Slic3r, cela tombe bien j’aime assez ce logiciel trancheur, j’importe donc le fichier de configuration. La notice indique également les réglages à appliquer dans votre logiciel préféré (Cura/Simplify3D/repetier…), une configuration tout ce qu’il y a de plus standard, avec donc la bonne surface d’impression de 300x300x400mm, je pense qu’on peut partir d’un profil pour une CR-10, en changeant peut-être juste les réglages de rétraction (nous sommes ici en direct drive), cela devrait faire l’affaire.

C’est parti donc pour notre premier benchy ! On profite pour agrandir la taille d’impression, pour ce grand plateau !

Dans l’ensemble le résultat est très bon « out of the box », il y aura quelques ajustements à faire dans Slic3r, mais je suis assez satisfait de cette première impression, 30min après le déballage !

J’ai remarqué au cours de cette impression à quel point la Sidewinder X1 était silencieuse, on entend légèrement la ventilation, mais à peine les moteurs, un vrai bonheur ! Je ne sais pas encore quel type de drivers sont utilisés, il s’agit à priori de « drivers maisons ».

On relance une seconde impression, toujours pour les tests, un petit cube de calibration ! Résultat très propre également, les dimensions du cube sont également conformes !

Ces 2 premiers tests d’impression ont été réalisés avec du filament PLA+ grey de chez Sunlu 3D.

Pour la suite des tests, je vais utiliser du PLA 3D Prima, couleur bronze, à 190°C, et plateau chauffant à 60°C.

Un baby groot, pour être original… environ 7 heures d’impression pour une hauteur de 14cm. Le resultat est vraiment très propre, je n’ai rien changé à précédents réglages à part réduire la température d’impression.

En conclusion, pour ce premier test de la Sidewinder X1, je peux dire que c’est une bonne machine, elle peut s’adresser aux débutants qui recherchent une imprimante 3D facile à assembler, et qui fonctionnera sans trop de réglages.

J’apprécie fortement le silence de cette machine, le gros point positif selon moi. Equipée d’options intéressantes comme l’extrudeur titan, le double axe-Z, et son écran tactile, il n’est pas nécessaire d’envisager d’upgrade de cette machine dans l’immédiat.

Sa structure unibody permet également un gain de place, si on la compare par exemple aux CR10-S, pas de boîtier à part, et en une connectique simplifiée et non apparente. Mais cette force est également sa faiblesse, car cela va limiter les upgrades possibles.

Le tarif de 450€ est également attractif, si on compare à la CR10S-pro qui coute 100€ plus cher pour des fonctions équivalentes.

Concernant les points négatifs, je trouve dommage qu’il n’y ait pas de fonction d’autoleveling, ce qui aurait fait d’elle une machine parfaite ! J’aurais également apprécié un autre type de plateau qu’une plaque en verre (collée), une ultrabase ou plateau en polypropylene par exemple, pour éviter de devoir utiliser de la colle ou de la laque.

D’autres articles sur cette machine suivront, même si ce produit est pour l’instant peu connu, il mérite de s’y intéresser.

Quelques liens si vous voulez plus d’informations sur cette imprimante : fiche aliexpress, une autre page également, on trouve également une Page Facebook ainsi qu’un groupe d’utilisateurs 

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